FOIRE AUX QUESTIONS SUR L’ENERGIE SOLAIRE

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le solaire photovoltaïque

L’énergie solaire : comment ça marche ?

Grâce au rayons du soleil, les modules photovoltaïques produisent un courant électrique continu. Des onduleurs le transforment alors en courant alternatif. Les postes transformateurs permettent ensuite de passer de la basse tension à la haute tension pour injecter l’électricité produite sur le réseau.

Un parc solaire au sol : comment ça marche ?

Un parc solaire au sol est composé de divers éléments : le générateur photovoltaïque, les onduleurs, les câbles de raccordement, les locaux techniques, la clôture et les accès.

 

 

Comment se passe l’exploitation d’un site solaire par CVE ?

Une fois le parc construit, il est mis en service. La phase d’exploitation et de production d’énergie peut alors démarrer pour une durée de 30 à 40 ans.
La production électrique est suivie depuis une salle de contrôle basée au siège de CVE à Marseille. Des indicateurs permettent de s’assurer du bon fonctionnement du parc solaire.
Ils permettent de vérifier les éléments suivants :

  • La production d’énergie en temps réél,
  • Les événements et alertes,
  • Le bon fonctionnement des onduleurs et des chaînes de panneaux.
    Un contrôle est effectué trois fois par jour par les équipes de CVE. En cas de dysfonctionnement, elles peuvent déclencher une intervention sur site par un mainteneur local. 

D’où viennent les panneaux solaires ?

Les panneaux solaires viennent d’Asie et principalement de Chine. Cela tient au fait que les principaux fabricants des cellules photovoltaïques, composant fondamental des panneaux, sont asiatiques (9 des 10 leaders mondiaux de la fabrication de modules photovoltaïques sont chinois). Les panneaux solaires fabriqués en Chine sont en haut des classements mondiaux en termes de qualité et de performance. Néanmoins, leur acheminement jusqu’en Europe alourdit leur bilan carbone. La filière cherche donc à se relocaliser, notamment sur toute la partie assemblage.

Il est important de noter que l’achat des panneaux ne représente qu’une part minoritaire de la chaîne de valeur. Tout le travail de conception, de construction et de maintenance d’un parc solaire n’est pas délocalisable par exemple. Il existe également un gisement d’emplois important pour l’électronique et les câbles de protection, ainsi que les supports de pose.

Les panneaux solaires contiennent-ils des terres rares ?

Contrairement aux idées reçues, les panneaux photovoltaïques ne contiennent pas de « terres rares ». Les terres rares sont un groupe de 17 métaux bien identifiés qui sont abondants dans la croûte terrestre mais de manière diffuse, ce qui rend leur extraction complexe et polluante. On les retrouve principalement dans certains objets électroniques comme les smartphones, tablettes, ou encore dans des installations comme des centrales à charbon, gaz ou même le nucléaire.
Les panneaux photovoltaïques utilisés par CVE sont composés de verre (69%), d’aluminium (14%), de plastique (13%), de silicium (3%), de cuivre (1%) et d’argent et d’étain (<1%).

Le silicium est le deuxième élément le plus présent au sein de la croûte terrestre et la France en est le cinquième producteur mondial.

Quelle est la durée de vie d’un panneau solaire ?

La durée de vie d’un panneau photovoltaïque correspond à la durée pendant laquelle il est capable de produire de l’énergie à un niveau satisfaisant. Le vieillissement d’un module s’effectue lentement et progressivement. On estime que la puissance baisse en moyenne de 0,5%/an; elle est en général garantie par les constructeurs à 90 % au bout de 10 ans et 80 % au bout de 25 ans. Il est donc communément admis que les modules photovoltaïques sont performants pendant 30 ans. Un onduleur a quant à lui une durée de vie de 10 à 12 ans.

Les panneaux solaires sont-ils recyclables ?

Les panneaux photovoltaïques cristallins sont recyclables à 95%.
Une fois démontés en fin de vie, les matériaux de base (cadre d’aluminium, verre, silicium, supports et composants électroniques) peuvent tous être réutilisés ou recyclés. Toutefois, des efforts restent à fournir pour aller plus loin notamment dans la récupération et la valorisation du silicium et de l’argent, les composants qui représentent la majorité de la valeur d’un panneau.
Des filières du recyclage des panneaux photovoltaïques s’organisent en France et en Europe, notamment depuis la création en 2007 de l’association Soren qui regroupe des fabricants européens de panneaux photovoltaïques pour organiser la collecte et le recyclage. Depuis 2014, fabricants et importateurs de panneaux photovoltaïques ont pour obligation légale de reprendre gratuitement les équipements solaires en fin de vie. Et ils sont tenus de participer financièrement à la collecte et au traitement des déchets.
CVE paye une taxe à l’éco-organisme PV Cycle, agréé par les pouvoirs publics, pour financer l’enlèvement, le transport et le recyclage des modules dans un centre de tri. L’encadrement de cette filière est régi par une norme DEEE.

Quel est le bilan carbone d’un parc solaire ?

Le bilan carbone du photovoltaïque est extrêmement limité en comparaison de la plupart des autres filières énergétiques. Les énergies renouvelables génèrent des émissions de 10 à 40gCO2eq/kWh (30gCO2eq/kWh pour le solaire en moyenne). C’est 10 fois moins que les énergies fossiles comme le gaz ou le charbon qui sont respectivement à 500 et 1000gCO2eq/kWh.

La fabrication des modules photovoltaïques, notamment la fonte du silicium, constitue le principal facteur d’émissions carbone d’un parc solaire (entre 70 et 94%). Toutefois, on évalue à 1 an le temps de retour énergétique d’une installation solaire (le temps nécessaire pour que le parc photovoltaïque ait produit plus d’énergie qu’il n’en a fallu pour sa fabrication, son installation, son démantèlement et son recyclage).